Comme un enchantement éternel,

Je me remémore parfois notre rencontre
ces premiers instants et cet enjôlant sourire,
un échange troublant, aux minutes souvenirs,
qui disparaissent sur le cadran de ma montre.

Cette première nuit dans les bras du désir,
quand la tendresse emporte les ombres,
les rêves s’illuminent dans la pénombre,
l’amour s’imagine un merveilleux avenir…

La magie d’un nous deux, comme un murmure,
à l’oreille de la passion tes lettres sont amoureuses,
elles susurrent tes délicatesses langoureuses,
tes sensuelles libertés aux douces courbures

Un envoutement qui ne cesse de grandir,
quand les songes dévorent les heures sombres
les vains regrets posthumes qu’on dénombre
nous ramènent à ce «nous» qu’on veut construire

L’ensorcèlement peut vite devenir un monstre,
aux rythmes de la vie, le temps ne cesse de s'enfuir,
il y toujours des âmes perdues qu'ils veulent partir
et la raison, pragmatique, qui nous le démontre…

Comme un enchantement éternel, sur la page aux poèmes,
sur les lignes des mémoires aux regards de vers,
je place des mots, devant ou bien derrière,
et au milieu, je grave, encore ,des milliers de « je t’aime »…