A pousser de deux mains, dans un noir à lumière, La lune tisse en fil ses larmes de chagrin, En rattrape l'exil, d'un lambeau, le satin, A croiser de chevilles le plus rien qui espère.
" Eveille ta pâleur quand te supplie ma bouche, Bois au sein de mon coeur ton retour à la vie, Je veux être ton lit au plus près de ma couche, Sur des plumes oreillers que d'Amour remplis. "
" Voilà , c'est ça ! Papillonne cils d'air, Arrondi en deux Vers le trouble de tes yeux, Comme s'y rend à Dieu leurs envois de poussières D'un fil sûr à lunaire entre Toi et les Cieux. "
"Ballerina, Ballerina, tiens bien ton ombrelle, Et sur tes pointes chancelle de ciel fil tendu, Je veillerai les ailes de tes tulles à pieds nus, Pour grimper l'un peu plus du fragile à soleil. "