Havre de paix
Du sentier qui s’enfuit de mon humble demeure
Et traverse le pré couvert de renoncules,
J’aperçois tout là -bas dans toute sa splendeur
Le ciel changeant d’un crépuscule.
Imaginez aussi un ruisseau sans fracas
Remuant son écume sur un fond verdi,
Bordé de hauts tilleuls, de trembles délicats
Qui chantent une mélodie.
J’aime à me reposer dans ce doux paradis,
Oubliant pour un temps mon chemin escarpé
Qui fut oh ! si souvent une vraie tragédie.
Tant de calme beauté m’apporte le bonheur,
Ici c’est l’espérance qui vient me soigner ;
La Vie murmure alors : « n’aie pas peur, n’aie pas peur » .
Jeannine