Que d’anges pourrait-on compter dans l’autre monde
Tandis qu’en ce royaume on ne chante que toi
Ma reine mon amour, ta beauté est si grande
Que pour la célébrer je devais rester coi.
Tu vins en un éclair, il me fut coup de foudre…
Tu ménageas ma chair mais embrasas mon cœur
Par ce baiser de feu qui sait réduire en poudre
Le bel esprit de tout poète séducteur.
Alors que ton image indisposait la lune
Je ne résistais point à te faire ma cour
Ma chance du passé, ma présente infortune :
Chaperons gris et bleu pour immuable amour.
Venus… Tu fus Venue (et sans être déesse)
Ce soir, divinissime et terrestre Ă la fois
Tu reviens souvenir enchanteur qui se dresse
Au chevet des bonheurs de mon cœur d’autrefois.
Faut-il me plaindre de n’avoir plus que l’image
Et le fin goût de miel d’un baiser langoureux…
Et l’étrange mon ange est que pour tout partage :
Un sein qui offre au sein l’idéal amoureux.
Faut-il me plaindre de n’avoir plus qu’hologramme
De ta main dans ma main…De mes yeux dans le bleu
De tes yeux dans mes yeux et dans mon bleu à l’âme
De tout ce qu’en amour j’entrepris comme un jeu.
Faut-il me plaindre de n’avoir plus que ton ombre
En aura qui prend feu en dix mille couleurs
Embrasant des cheveux sertis d’or pur et d’ambre
Par la flamme qui naît encore de mes pleurs.
A.Alloun.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!