Son nombril est le centre de l'univers
Il est bien sûr gentil derrière le masque de ses vers
Il nous parle d'équité,d'amour et d'amitié
Porte parole même qu'il se proclame de l'unité

Derrière le rideau beau de ses phrases
Là où il n'y a ni fleurs ni lilas dans le vase
Il rumine sa haine,ses mensonges et son égo
Lui qui vendit et terre et langue ,voix sans écho

il est toujours souriant mais serrant les molaires
Comme un caméleon s'adapte à toute couleur
On aurait dit par son verbe doux et saint air
Qu'il est le modèle de la paix et de l'honneur

Mais hélas,à malin malin encore plus malin
Et puis encore le tombeau démasque les vilains
Et dans la vie le geste devant le mot est témoin
Il le dévisage ,et vérifie s'il est blé ou juste foin

Quand tu passes devant le pauvre et le démuni
Devant les morts et les sans abris
Tu leur craches dessus l'indifférence et le mépris
Toi qui dors jusqu'à midi..


De quelle justice parles tu,toi qui portes le masque du virtuel
Sais tu ce qu'une famille dans la guerre endure de cruel?
Toi qui dors jusqu'à midi et au réveil t'as la bouffe et la télé
Que sais tu des morts déchiquetés,bébés et femmes bombardées?

Que sais tu toi ,corps sans âme ni esprit,
De ceux qui n'ont aucun droit à la digne vie?
Toi qui passes comme un paon indifférent
Devant la souffrance et la douleur des gens