Cet amour dont je me souviens souvent,
Cette ignorante écaille de solitude,
Ce sentiment percé comme un fût
La réalité perdue dans des mots ignorés,

L’origine et la folie d’une couleur sans baiser,
Cet amour sans suite, ce labyrinthe de la raison,
Cette passion dont on ne peut se désaltérer,
L’insuffisance pourpre et tout le tralala,

Cet amour étrange que je perds, qui me perd,
Cet amour comme une toile d’araignée,
Cet amour dont je me souviens souvent
Comme un couteau noir planté dans l’âme…