Plume d'or Inscrit le: 28/1/2015 De: Val de Marne Envois: 700 |
A nos chers écrivains A nos chers écrivains
Pensées virtuelles et imaginaires
Hélas pauvre Zola ta nana t'a quitté Comme aurait dit Balzac tu es déshonoré Un vrai coup d'assommoir ton coeur vide sa peine Tu laisses couler l'eau tout comme la fontaine Mais rimé de la sorte tout çà est lamentable Demain une autre femme partagera ta table
Molière a préféré investir dans la pierre Il hume le beau de l'air, respire la bruyère Quelques pièces meublées un vrai château brillant Lui ont fait oublier ses vilains maux passant Il avait beau marcher allant jouer à la cour Il fuyait ses valeurs, la vie des gens du tour
A travers un pré vert, petit Alphonse allait Sortant de la forêt, des traces il suivait Il a beau voir au loin, la biche a disparu Corneille dans les branches lui ricanait dessus Ne prenant pas racine au logis il rentrait Demain au chant du coq tôt il repartirait
Affaire politique, un sacré gros pépin Ajar en Italie devint alors romain Voltaire est énervé, de la tension dans l'air Cicéron est battu dès les triangulaires Et dure est la chute même avec le rein beau Restant à éructer, c'est ce qu'on dit de rots
Comme l'abbé prévaut en ce jour de Carême De bons chrétiens de Troyes sont en route vers l'Aine Devant participer à une table ronde Le frein leur fait défaut et l'orage qui gronde Et devant ce fait d'eau ils sont bien mal armés Un vrai coup de théâtre, le rideau est tombé
|