le cheval de foi

Ils ont voulu brûler toutes les effigies,
sur la place publique, sur l’autel des libertés,
aux prix du silence des icones dessinées,
ils ont réveillé la foi qui clame, déterminée,

Ils ont détruit des âmes, volé des vies
à l’encre du sang des satires désabusées,
aux prix de la vie d’hommes aux courages engagés
ils ont révélé la foi qui donne de l’âme à l’énergie

Ils ont déchiré les peuples d’un tel mépris
d’une telle violence, en explosions saccadées,
qu’ils ont amené les hommes dans la rue, déchirés.
en marches d’un pays qui pleure ses amis

Ils ont essayé, la colère en leur barbarie,
de mettre à genoux les souvenirs partagés,
Mais les mémoires d’un passé colorié,
sont des étoiles, illuminant le cœur de la nuit.

le cheval de foi dans la ville, s’est construit,
pour donner du sens aux sacrifices injustifiés
pour offrir l’éternité, à des hommes indignés,
une stèle aux panthéons du monde et ses folies

Paix à leurs âmes, la page à la rage survit,
les femmes éperdues de leurs amours assassinés,
montrent leur humanité et la force de la dignité,
le cheval de foi dans la ville en larmes survit…