Il est des rivages que le soleil arrose
De larmes vermillon et que foulent les pas
Clairs, de l’éternité dans un jardin de roses.
Mais qu’importe le temps, si tu ne m’aimes pas.

Il est des montagnes par-delà les nuages
Dont les cols enneigés logent quand ils sont las
Les êtres célestes souverains et volages.
Mais qu’importent les dieux, si tu ne m’aimes pas.

Il est des royaumes traversés par les flammes
Vertes et animales, des lieux où nul trépas
Ne tourmente encore le mouvement des âmes.
Mais qu’importe la vie, si tu ne m’aimes pas.