Non rien ne peut durer toujours,
Tout se corrompt, tout se nécrose,
On est rien du tout sans amour,
Au matin, doit mourir la rose.

Les fleurs se fanent, elles se meurent,
Ce sera à ton tour demain,
Tu peux dire adieu au bonheur,
De toi il ne restera rien.

De la volupté, des caresses,
De toutes les nuits blanches.
Si les poètes disparaissent,
Pourquoi l’amour sur nous se penche ?

Si demain tu mourrais,
Je te suivrais le lendemain,
Car vivre je ne le pourrais,
Sans, chaque nuit, tenir ta main.

Je suis sûr que le ciel existe,
Là où mes bras t’ont enlacée,
Et si jamais l’enfer existe,
Ce sera de toi me passer.

Quand je serai sur la montagne,
Tout près des pistes enneigées,
Il faut que tu sois ma compagne,
Comme dans la verte vallée.

Dumnac