Quand la famine s’abat sur l’Afrique
Que les avions ne se posent pas
Que les sacs de maïs sont balancés
Qu’ils explosent sur cette terre de feu
Que les enfants décharnés se trainent
Qu’ils lèchent le reste des grains pulvérisés
Que le paludisme et le sida déciment
Que ce sont des enfants de moins de cinq ans
Que l’on enterre et que l’on pleure chaque jour
(Grande famine dans les années soixante dix)
Peut-on vivre, manger, dormir sans y penser ?
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