Si loin de moi tu es, me manquent les images
mais en fermant les yeux j'écarte les nuages
je t'aperçois alors, je vole dans ton ciel
tu prends vie devant moi, sujet artificiel

Au matin tu t'éveilles, première de la maison
pour servir la famille, quelle que soit la saison
une fourmi habile qui sans penser à elle
s'affaire pour les autres, attentive et fidèle

A l'heure du travail résonnent les absences
la musique en amie brise un peu le silence
un chanteur un peu fou aux quatre vérités
qui crie toute sa rage, il te plaît l'écorché

Le moment du repas, pour souffler un instant
une bouffée ou deux, et même dix vingt cent
tu as tout préparé et donné le meilleur
pas toujours un merci, la tête doit être ailleurs

Les heures sont longues, le corps est fatigué
il suffirait d'un rien, un mot ou un baiser
sur un écran tout gris tu confies tes souffrances
des mots si déchirants guidés par tes errances

Enfin le soir tombe, tu rejoins le grand lit
tout blanc immaculé, autant que noire la nuit
je te borde en pensée, laisse envoler ton âme
dans tes rêves de l'Ange, tu brilles de mille flammes



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FPC for ever, FTA avec modération