grand navire sur les flots

Je voudrais construire de ma plume qui libère
un grand et majestueux navire à quatre mâts
ciselé, fait de fer de bois, solides et délicats,
il voguerait sur les flots avec l’allure fière

Sur sa coque , comme une tendre prière,
j’inscrirais les lettres de la paix et des lois
pour que l’être humain sur l'économie soit roi
et qu’il n’y ait plus jamais de frontières

Les voiles lèveraient les plus sombres mystères
sur les tourments qui sapent la vie et la foi
sur les tempêtes qui soufflent l'écume sur les draps,
quand les souffrances sont violentes et amères

Quand la bourrasque emporterait l’hier
les marins des rimes écriraient des somptueux refrains
offert en présent au creux de leurs mains
ils diraient tous les mots qui leurs sont chers

Ils prendraient la barre se dirigeant vers l’estuaire,
d’un nouveau monde, en pages et parchemins,
les lettres seraient un avenir de bonheurs sans fin
sur ce navire qui traverseraient le globe et les mers

Nombreux à accoster sur cette nouvelle terre,
ils ouvriraient leurs cœurs, l’espoir n’est jamais vain,
nous construirions une citadelle en rimes d’airain ,
indestructibles, nous déciderions d’une nouvelle erre...

Je voudrais construire un navire, de mes chimères,
un bateau fait du sang de tous les combats
une arche qui voguerait loin et bien au delà...
Un grand navire, que j'imaginerais dans mes vers...

Je le vois, sur la page, il vogue l'allure altière,
les poètes ont pris place sur le pont de tous les destins
les mélancolies côtoient les passions sans lendemain
les quatrains et les sonnets décrivent un monde de lumière...