Plume de platine Inscrit le: 12/8/2012 De: 49130 Les Ponts de Cé (Anjou) Envois: 6412 |
Non, l’amitié ne dure pas Non, l’amitié ne dure pas,* Très vite, elle se barre en quenouille, Les amis, ça n’existe pas, Les hommes aiment trop les embrouilles.
Comme le fer, elle part en rouille, En rien elle n‘est inoxydable, Le moi, le toi, sont haïssables, Prends garde à toi, si tu te mouilles.
Moi, devenir l’ami des dames ? J’avoue que j’en aurais la trouille, Peu à peu, elles tissent leur trame, Elles aiment bien trop les papouilles.
Bien-sûr, tous les amis se brouillent, Sauf Montaigne et La Boétie, Ils se changent en vieilles fripouilles, Ce n’est qu’une péripétie.
Quand tu m’as pris pour une nouille, Moi, qui t’avais ouvert mon cœur, Tu m’as dit : « Je m’en bats les couilles*, J’en ai eu comme un haut-le-cœur.
Gardez-vous bien de mes amis, De mes ennemis je me charge, L’estime tourne en jalousie, Et soudain ils prennent le large.
Mais toi, la fée de mon logis, En carrosses, tu changes citrouilles, Et de toi j’ai la même envie, Quand, à tes pieds, je m’agenouille.
Dumnac
*Je croyais qu’elle durait sur Oasis, mais je vois bien qu’il n’en est rien. Certains poètes ou poétesses s’en vont voir ailleurs. J’ai cru comprendre que d’autres s’en vont, puis reviennent, sous un autre pseudo.
*J’espère que les modérateurs de ce site, fermeront les yeux sur ce mot, que l’on trouve désormais dans la bouche des jeunes-filles. Je suis plus que choqué, moi-même, quand elles disent, haut et fort : « Je m’en bats les couilles… de lui ! ».
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