au fil des mots

comme une araignée qui tisse sa toile,
le poète imagine des rimes en histoires
comme une lumière qui file, étoile,
le poème raconte une promesse d’espoir

Aux fils des cœurs qui lèvent le voile
la poésie décrit des matins blafards
quand les brumes de l’aube se dévoilent
les quatrains déchirent le brouillard

Aux fils des âmes en aurores boréales
quand la prose est un jardin aux encensoirs
senteurs des songes, passions floréals
sous la plume de l’amour en idéal

Au fil du vers parfois subliminal
qui jamais ne perd le sens de l’art,
Des mots brodés à la belle étoile
offrent des galaxies en nos regards

au fil des mots, je perds l’idée initiale,
riche ou décroisés quand la plume se pare
de tous ses atours à l’encre royale,
la page de moi lentement s’empare…