à la recherche du temps perdu,

le temps qui inexorablement s’efface
face contre terre, la poésie éperdue,
perdu dans le souvenir d’un moment défendu,
fendu le cœur, sur le trottoir de glace…

las, la plume recherche sa place
plaçant ses vers en émotion contenue
nue, son cœur aux vers dévêtus,
vétuste à la page sans audaces

oh, d’as quelques uns dans la manche,
hanches ondulantes des dames gagnantes
hante mes nuits ,de mes songes dévorants
et, vos rangs en relance du dimanche.

dimanche perdu jamais ne se remplace
placées les aiguilles de l’horloge de la vie
vident du contenu l’âme de l’écrit
crient les secondes brisées par l’angoisse..

se perdre sous les maux en avalanche
chercher les mots des temps perdus
dure l’éternité de la rime souvenue
venu la plume posant l'encre sur la page blanche...