Un poème que j'avais écrit il y a quelque temps pour mon amie Napola



Sur les bords du Douro

Sur les bords du Douro
Elle chante le fado

Sa voix mélancolique
Prend des accents tragiques
Les rochers dans la brise
Les baroques églises
Répercutent les sons
Au fond de l’horizon

En la ville de Porto
Elle chante le fado

Quand elle rentre chez elle
Par de sombres ruelles
On peut apercevoir
Sa sombre chevelure
Ses yeux de corbeau noir
Au fond de son regard
L’immense déchirure
Dont la vie l’a marquée
Du passé nul espoir

Sur les bords du Douro
Elle chante le fado

Pour oublier le temps
Et cette vie qui passe
Prénom de son amant
Qui n’a laissé de trace
Et ressentir plus fort
L’angoisse de la mort

En la ville de Porto
Elle chante le fado

Ses yeux de désespoir
Défient le vent du soir
Dans ce faubourg qui dort
Et son cœur bat si fort
Sourit et chante encor
Que sous la lune d’or
Perle une larme alors

Saudade oh saudade …

16 juillet 2012

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