* Musique : Compositeur Kévin Kern - In the Dream.







Monsieur,

Il n'est pas de plus tendre douceur à ma plume,
Que ce matin levé encore bleu de lune
Me poussant d'un Vers Vous d'écritures pressées.

Mon pupitre coule encore d'une cire allumée,
A ne vous voir pencher que de mots à éclore
Sur l'assis en décors du votre imaginé
De votre main posée sur ce papier d'Aurore.

J'ai soufflé un baiser sur la flamme qui dort
Et danse aux reflets de mes poignets dentelles
Qui ne brûlent mes doigts que d'Amour éternel
Tant le votre est le Ciel de soleil à son Or.

Il me faut dans l'émoi faire un pas au jardin,
Sur le banc d'un plus loin je penserai à Vous,
Dans les roses parfums de chemins d'entre-nous,
A vous serrer d'enfin de nos doux Rendrez-Vous.

Demain sera mes doigts de caresses à vos joues,
Quand les votre d'un Nous en leurs délicatesses
Dénoueront mes cheveux de graciles tendresses
A se perdre d'ivresse tremblées de nos genoux.

Je vois bien, le sourire au coin de votre bouche,
Quand votre main me touche d'une page à me lyre,
Et que je bois, d'écrire, cette larme qu'il repousse
D'une absence trop longue à nous entretenir.

Ne craignez rien du pire puisque je suis à Vous,
Et que c'est d'un sourire que de pas je m'en vais
Enlacée dans tous ceux de vos accompagnés
Ou le coeur n'est empreinte que du votre, Aimé.


Voyez ce qu'en léger s'envole encore ma plume,
D'un autre rayon lune posé sur votre épaule,
Et que seule, d'élans elle touche ce que frôle
Le muet de parole d'un brouillard à sa brume.


Je ne vous salue point Monsieur, je ne sais vous quitter !

Mais ma bougie consume le jour qui s'est levé,
Et c'est de vos regards que j'ouvre mes volets
Quand la vitre ne sait que derrière vous y voir,
Et devine le soir, d'un toujours, à vous y retrouver.




Arwen/Aïna
20/08/2014