Ô mes fidèles amis et mes proches
En ce temps dévidant, ma fin approche
Un jour; je m'en vais vers cet horizon
Au-delà du bout du monde et pour de bon
Lointain étendu dans l’infini
Là où l’indéfini commence et fini
Déployant mes ailes légères
Au dessus des airs dans un vide sans repères
Comme un condor
En nuage d’été qui dans l’air s’évapore
Je m’enfonce loin dans cet espace
Sans bruit ni lumière ni bornes ni traces
Où je m efface entre ses nuées
Sassées par des rayons éthérés
Qui m enveloppent et me font fuir
Vers l’inimaginable cosmos que l’on ne peu saisir
Loin de la lumière aveuglante
Au delà des étoiles flamboyantes
Loin des bruits lugubres
Et des viles doctrines morales insalubres
De ce bas monde
Tant que mes peines sont si profondes
Loin des mensonges et des hypocrites
Et de ces hydres déguisées en humains insolites
Oui un jour je m'en vais...
Et l’on ne me reverrait très probablement plus jamais
Loin... Pour ne plus jamais revenir...
Divin ordre de la nature : naître, vivre et mourir
J’irai là où mon âme serait en paix
Loin de toute infâme tentation ou péchés
Dans les jardins éternels sans limite ni vesprées
Un jour vous emprunteriez mon chemin forcément
Car la vie n’est qu’une vive brise qu’emporte le vent