Les démons pleurent aussi.

"Elle, née de la crasse,- allez viens, ferme les yeux,
Regarde l'invisible, palpe l' inaccessible."

Point de Wallace, dandy ou Hugo, bataillant ta fleur
Rejetée sur le parvis des damnés en déluge.

Liberté fragile pourtant te porte en lucidité précieuse
Les abysses enfanteront la nuit le fléau.
Ton imperfection leur inspire pitié mais savent- ils
Tes mots gravés sur la pierre du vestige des secrets?
Le crépuscule réchauffera la pâleur de leur visage
Sur un miroir sans tain les amoureux maudits
Grimaient les flammes du bonheur aspergeant
Les âmes errantes en intense ferveur telles des
Gouttelettes de sang explosant sur la pierre,
Roulant sur le sol en larmes du damné:

Vient de la terre un hurlement en seule prière!
Quand l'onction rejette le nouveau né:

Grandeur que l'âme a enfanté ..- je divaguais
De malheurs en immensité du chagrin sur le feuillet.
Rose blanche noircie d'épreuve , essence mal aimée,
Ton cœur n'est pas plus gros que la vie pourtant
Tes sanglots immergeraient le puits du temps.
L'océan déchaîné geignait ses coquillages de pluie aux oreilles
Poussières , prières des démons alors pleurèrent ,profanées,

S'envolant vers les branches du pommier
-déraciné par une pendue qui s'était balancée
Aux chuchotis des sous- entendus,
Cachés par l'ombrelle, elle ,admirant l'homme
A genoux brisé dans son tombeau.
Au loin les vautours attendent sa dépouille.
Elle cherche la grâce d'un dieu en lambeau
Perdue dans les limbes quand le croc fouille.
Deux âmes ne pouvaient que s'allier dans les flammes...

Puis vidée du sang que l'esprit lui avait confié un jour
Elle savait depuis toujours, au plus profond de son être
Que ces instants n'existeraient jamais pour elle.

"Amour bien sûr en songe tu pouvais toujours conter
Cet émoi n'est pas pour toi, femme née du non -pourpre!"

Criailla un paon, mâchouillant une plume au bec, d'un air narquois.
Je lui répondis pourquoi n'ai- je pas le droit à cette beauté pure
Qu'est l'amour passionnel,?....Une hirondelle frôla mes épaules
De ses ailes déliées.... aux confins des 4 saisons lascives.

Un photographe m'a dit sonne sur tes doutes en préface
Tu entendras mes démons sur mon ciel en déroute
Rougir sur le parchemin; il veut signer la créance d'une vie,
Vous savez, ces mots inutiles brûlant son encre devenue ombre.
Souvent la résurgence gémit d'un courroux d'envie...
Puisant le sel d'un désir devenu cœur de tombe à en faire
Frémir les corps... oui! mourir de passion devenant folie désirée.

* duo avec perpetior

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