De ce qui fane,tisse-t-on les mailles
Au corps,mesure d'étoiles on taille
Tel un point que le cercle exile
En nues failles que néant défile

A semer en l'heure ci,leurre
De main orfèvre s'évertue-t-on
Vêtus d'ombre,esclaves au temps
l'ennoblir ne daigne-t-on,ce coeur

L'orbite à nos regards,définie
A dû subir de laids détours
Sans voir en vous cet infini,
Vous plantez roses sans amour

Passez!Passez!!e temps dit il haut
Ne vis je qu'astres morts
Vos espoirs nourris de remords
vous cultivez des diamants faux

La larme est lourde d'acquis feutres
De vent et paille en rive neutre
Mouille la feuille,dévêt le mot
Voit-on de l'aube ce qui est clos?

Car la mort cerne l'éphémère de vos errances.....
Et ramène à terre vos poussières en semence.


Dragonis ____________16.07.2014 / Ecrit à bord de l'avion