Journée caniculaire, en plein mois de Juin,
Après une journée, sans plaisir ni regrets,
Vers minuit pile, je me suis enfin couchée,
En pensant à ses peuples, où l'on meurt de faim.

Moi qui avais jeté, un grand morceau du pain,
Parce qu'il n’était pas trop frais, car il était d'hier,
Malgré que ma conviction me dit, non ! c'est un pêché.
J'avais des draps tout blanc, comme un pré enneigé
Entourée d'oreillers, à volants bien froncés.

La chaleur et la fatigue, on troublé mon sommeil,
Je ne pouvais m'en dormir, par une chaleur pareil,
Dans mon esprit soudain, un rêve or vermeil,
Au milieu de draps blancs et d oreillers soleil.

J'ai rêvé que j'étais, un oiseau voyageur,
Dans un ciel inventé, plein des soleils d'ors,
Et je pensais à eux, ces peuples malheureux,
Ces peuples qui ont faim, manquant aussi de chaleur.

Muni d'une force immense, je me mis à creuser,
Décollant la richesse de ce ciel doré, fortuné,
Les morceaux de lingots d'ors je les voyais tomber,
Qu’allégeaient la misère de ces infortunés.

A la fin de ma tache, j'étais sérieusement blessé,
Une plaie dans ma patte et mon bec détérioré,
Au milieu de ce ciel, où l'or pur m’aveuglait
Tout en étant heureux, j'étais un oiseau crevé.

Mais heureux d'avoir fait, le bien pour l'humanité,
Ma mission accomplie. je me suis réveillée,
J'étais toute douillette sous mes draps blancs nacrés,
Je me suis dit, oh ! ciel, si cela pouvait être vrai !!
Mais ça n’était qu’un rêve, je ne suis qu’un humain.


Paquita