Écrire, ce qui est tout au fond de moi
La force de mes soupirs,
Faisant embraser mes désirs
A chaque croisement de doigts.

Écrire, le plus lointain de mes souvenirs
M’étouffant, à ne plus pouvoir respirer,
Au point de m’en faire chavirer
Et l’aimer jusqu’à m’en abrutir.

Écrire, mon espoir de vivre,
De connaître d’autres plaisirs,
D’autres êtres à chérir
Jusqu’à en écorner les pages du livre.

Écrire, les maux, les rêves, les désespoirs
Tout ce que l’on ne peut accomplir
Lorsque le crépuscule vient nous ternir
Jetant nos plumes et nos mouchoirs.

Écrire, mes bonheurs même passés
Le moindre de mes délires,
Tout ce que je n’ai pu choisir
Mais qui a été partagé.

Écrire plus que ne peindre
Tout ce qu’il me reste à conquérir,
Que dans vos cœurs je peux m’enfouir
Lorsque vos bras veulent m’étreindre.

Écrire, tout ce que je ne peux vous dire,
Mes larmes aux yeux quelques fois
Lorsque j’ai touchés du doigt
Le suave et doux plaisir de vous lire….

M.P. 28/02/2010

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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.