Plume d'or Inscrit le: 13/5/2014 De: Envois: 556 |
Les chants de la natures Ecoutes les chants de la nature à la  tombee de  la nuit. Ecoutes et prends ce coeur qui n'est plus le mien et qui me nuit. Puisqu'un seul regard a suffit pour provoquer en moi cette incendie. Puisque je dois à tes beaux yeux la premiere étincelle de ce feu infini. Contemple et arrache ce coeur qui brûle de mille feu, même si au fond ce n'est pas à toi mais à mon coeur que j'en veux. Puisqu'a moi seul je n'ai plus la force de supporter et contenir cette flâme. Puisque je n'ai pas réussi à l'éteindre  de mes yeux regorgeant de larmes. Prends ce coeur qui risque de brûler tout mon corps  pour ne laisser plus  que mon âme. Emportes le avec toi et laisse moi là , te regarder t'éloigner pas a pas. Et te voir disparaitre au loin, et périr à mon tour, dans mon coin. Et surtout ne te retournes pas, même si cela reste mon dernier souhait, dernier "duâ". Revoir pour la dernière fois ce regard aux yeux de braise au risque de raviver les cendres de ce corps, du moins ce qui l'en reste. Et brûler à nouveau pour ressentir cette chaleur que dégage ce sentiment et qui ne va pas sans cette douleur, causant ma perte et pourtant,  brûler de mille feu aura fait mon  bonheur  comme mon malheur. Mon espoir est tombé à l'eau, laisser à l'érosion des années. Telle une feuille morte qui l'automne arrivé, atteris dans le creux de ta main, que tu laisses à ton tour, emportée par la brise du matin. Et je m'en remets au pouvoir Divint, Seul Maître du jour du jugement dernier et à ce que l'on nomme notre destin, ainsi soit-il... si Dieu l'a décidé.
Tristan Le Patient
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