Les promesses de l’aube
C’est en Mars que je suis née,
Le vingt et un, jour du Printemps.
Sur les arbres déjà pointaient,
Des bourgeons purs comme diamants.
La renaissance s’installait,
Les parfums déjà s’exaltaient,
Partout la terre frémissait,
Vive la vie qui explosait !
Et là , sur mon berceau douillet,
Sous le regard de ma maman,
Une multitude de fées
Semaient des rêves scintillants.
Mais une sorcière, sans doute,
Qu’on avait hélas oubliée,
Pensa à faire de ma route
Un chemin plein d’aspérités.
J’allais connaître des misères,
J’allais affronter des soucis,
J’allais buter dans des ornières
Et des lendemains indécis .
Les nuages accumulés
En tornades éclateraient.
Du sang, des pleurs et des malheurs
Sur ma vie se déverseraient.
Parfois j’aurais tellement peur
Que j’aurais peine à avancer.
Je rêverais de beaux ailleurs
Où tout ne serait que paix,
Sans relâche j’espèrerais
Trouver bonheur, sérénité,
L’espoir toujours m’animerait
Car la Foi m’illuminerait.
Jeannine