Lactose est le terme pubère. Je le vide pour son enveloppe algébrique : naissance d’univers. A-t-on vu les grumeaux scintillants sur la voute buvard de nuit, et la traine de l’écriture renommer mammaire la gorge froide du néant ? Cosmos nourricier, on y plonge un doigt qui ressort mal du pays : Un signe du ciel ? Un emblème des anges qui sont d’astre ? Et qui donc attend l’absurde pardon de si simple coordonnées ? Le sang religieux et crâne gonfle ses tubulures mais le vin acide des métaphores, dans un registre merveilleux, découle d’une peur bien normal. Se réserver le droit d’ainesse quand la mort nous inflige à renaître ou soupirer d’un tel karma, payé un jour, classé sans suite… l’on pourrait croire à une nature, au bien, au mal, au récompense que diable, quelques autres lois hiérarchiques, filigrane de l’ascension… élu un jour perdu toujours, dans ce paradis qu’est l’oubli. Lactose est le terme d’espoir, poivre et sel de la mort, goût grandissant pour la vie, liquide éternel sans un remous, calme prairie de lait fade comme la vie.

Takycard