Descente...

Notre vie est réglée par une triste horloge
Et sur l'odieux cadran, une course céleste
Fait resplendir Oran puis des miasmes de peste
L'horloger est altier mais on lui fait éloge.

Je veux parler du Temps, des Cieux et puis de Dieu
Qui fait battre le ban d'un paradis niaiseux
Et à l'heure de l'Homme et ses vives érosions
La savoureuse pomme est pour moi, dévotion.

Alors venez serpents, d'un élan fraternel
Succombons aux serments, aux pêchers éternels
Ne suivons pas la voie, tous ces faisceaux d'effroi
On sait qu'Eve, dans la foi, n'est que l'ombre du Roi

Et que s'attachent à moi de collantes fumées
Ce qui se peut d'émoi, ce qui se peut humer
Pour raviver la flamme ou du moins la tenter
Et sous des pluies de femmes je vais bien me rincer

Je n'ai que bien peu faire des pieuses élévations
Quand le stupre est l'Ether des vraies révélations
Mon âme n'est que radeau sur les gouffres maudits
Une larme en cadeau sombrant vers l'infini

Anamorphose

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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires