Vu d'en haut des stratosphères
Le bleu l'emporte sur le vert
La vie foisonne dans L'univers
Et tous les hommes cherchent
Notre Père, mais, ce n’est que pour nous
Que le jour se lève à l’Est.
Nous sommes les seuls survivants
A évoluer dans ces bas mondes.
Le gouvernement du Dieu des Mers
Passe en revue les équinoxes
Et sans cesse notre pauvre planète
Tourne sous les étoiles et leurs comètes
Se dessinent en cycles et en paradoxes
Attirés par les pôles pervers.
Les vents froids des larges marées
Sont devenus fous dans leurs tourmentes
Et les éléments ont déchainé
La force brute des déferlantes
Qui viennent mourir en lames, cassées
Sur les récifs, les plages et les rêves
Et chavirent enfin, fracassées
En grands rouleaux sur le sable des grèves.
La vie bouillonnante de projets
Passe à son tour sur son trajet
Que le temps fécond fertilise
La terre est blessée et mal se cicatrise.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent