* J'ai imaginé cette poésie d'un Poète parlant à sa Muse.

C'est mon idée de départ à ce texte.
Merci si vous passez par ici. A/Aïna.






-" Regarde !


Ô ma muse, ma douce, mon ingénue,
Mon idée que je fus plus précieux que ton âme,
Alors que de tes yeux j'ai puisé de la femme
L'essence de mes vers en un lit pour nous deux.


Ne t'absente jamais plus loin que mon feuillet !
Que ferais-je d'un mot qui ne t'habille encore ?
Mon bougeoir éteindrait le besoin que je mords
A aimer d'une aurore son pourpre nourricier.


Viens !


Moi qui t'attend, toujours pressé de doutes,
Quand je te sais au loin perdu en ton sommeil
Et que ma plume cherche au duvet de ton aile
A retrouver toujours son chemin à ta route.


Vois !


Vois ce que je suis si d'ailleurs je te perds !
Mon crayon de misères n'ait que point au papier,
Impossible d'aimer ces rimes qui s'affairent
A fuir ce qu'en vers mon esprit harperait.


Descends !


Ô, oui ! Descends au plus près de cet amour chandelle !
Pose sur ma main et nos nuits et nos jours,
Accorde à l'intime de ta joue le contour
Quand s'étreint de ma bouche, le besoin que j'ai d'elle."


A/Aïna
19/02/2014
(c)