Ces mains toutes tremblantes,
Qui font danser les coupes de cristal,
Elles sont usées, mais odorantes,
A l’odeur de ses lointains vingt ans.

Certes, elles sont moins élégantes,
Changé d’aspect par le temps,
Par ses petites taches apparentes,
Leurs âges, se reflétera.

Combien de visages ont su caresser,
Combien des objets ont pu toucher,
Ces si tremblantes mains,
Que les années on osé user.

Ces mains des intellectuels,
Qui ont touché tant des papiers,
Ces mains de chirurgiens,
Qui ont soulager l'humanité.

Ces mains des plombiers,
Que tant des sanitaires ont installé,
Ces mains des cuisiniers,
Qu'on sut régaler tant de gourmets !

Ces milliers des sages mains,
Maintenant fatiguées et ridées,
Vont pouvoir en fin se reposer
Mais elles vont s'ennuyer,
Et se mettront à trembler.

Paquita