Bien que votre étreinte me flatte l'échine,
je vous saurais gré d'être un peu moins taquin
et de ne pas guigner mes jolies babines
sous peine de risquer un gros afflux sanguin.

Je sais bien que ma fourrure vous fascine
et que vous souhaiteriez me glisser un patin
mais de grâce voyez plutôt ma cousine
qui soupire après vous du soir au matin.

Cessez maintenant de faire grise mine
et promenez votre ardeur plus loin
car vous me montrez beaucoup trop vos narines
et tout à coup je ne me sens pas aussi bien.

Ne me jetez plus d'Å“illades assassines
et ignorez surtout les langoureux câlins,
vous pourriez découvrir ma belle poitrine
et votre badinage deviendrait coquin.