|
Aphrodite et Arès
Aphrodite est insatisfaite Par Héphaïstos, son mari, Leur union est vite défaite, Héphaïstos en est marri.
Elle aime le dieu de la guerre Arès est pourtant bien borné Mais il a l’allure légère Et le visage sans acné.
Les deux amants en adultère Forniquent ainsi plusieurs années Et ils eurent le temps, naguère D’avoir trois enfants qui sont nés:
Deimos qui veut dire Ă©pouvante, Phobos qui signifie la peur Et Harmonie la bienveillante, Aux dires de leurs concepteurs.
Mais Héphaïstos eut un doute, Et fabriqua un grand plumard Pui l’offrit sans qu’elle redoute, A Aphrodite en traquenard.
Lorsque les amants s’y couchèrent, Le lit les immobilisa, Héphaïstos en surenchère Héla les dieux pour leur visa
A l’adultère trop infâme. Mal lui en prit, les dieux moqueurs Se gaussèrent devant sa femme Et aussi d’Arès, le piqueur.
Pourtant il obtint le divorce Se consolant avec Charis, Qu’il prit un jour, usant de force Car il en était très épris.
On ne peut parler d’Aphrodite Sans évoquer le dieu Eros Qui serait fils de la susdite Et d’Arès son aimé héros.
Eros mérite bien trois strophes, Il possède des flèches en or Qui apportent des catastrophes En vous mettant le diable au corps.
Il a aussi des antidotes, Des flèches avec pointes de plomb Qui vous percent entre les côtes Vous donnant froideur du tarpon.
On le présente comme un ange Avec ses flèches empoisonnées, Moi je vous dis, ça me dérange Car cet archer s’est acharné
Sur mon corps à maintes reprises Et mon cœur a souvent cédé Mais malgré toutes ses reprises Le voila prêt à décéder.
Aux toutes dernières nouvelles, L’Etna s’est mis en éruption Héphaïstos qui nous rappelle Qu’il est en pleine conception
D’une lave qui fond la neige En méandres visqueux et noirs, L’Etna hélas se désagrège Creusant un peu son entonnoir.
Tous les habitants de Catane Admirent le grand forgeron * Surtout lorsqu’il ouvre la vanne Pour nettoyer les environs
*L’Etna, je le rappelle, est la forge d’Héphaïstos
Capricorne, le 28/01/2014
|