Quand je repense à toi, je me dis que l'amour
Ce conducteur d'émoi, des mois, dure toujours
Il se fait musicien, chef d'orchestre grand maître
Virtuose, qu'il joue bien, Juliette à sa fenêtre
Pourrait bien par mégarde sauter de son balcon
Pour plonger à nouveau, s'éprendre de ces sons
Qui viennent en elle profond, remuer souvenirs
Lointains, voire dépassés, mais Dieu quel doux plaisir
A ressentir soudain ceux qu'on pense oubliés
Il n'est plus doux murmure que mémoire effacée …

Quand elle revient vive, eau claire de lune ardente
Brûlant sur son passage, nuits envahissantes
De questionnement, de vide et d'interrogations
D'épreuves, et à l'appui, multitudes d'émotions
D'incertitudes aussi, étouffées par l'envie
De renaître au décor, d'éclore en fleur jolie
Mais pas en géranium, plutôt en orchidée
Avec au fond du cœur, l'idée âcre, une idée
L'horreur au bout du fil, Juliette va s'en aller
Cueillir dans les bois sombres, une ou deux notes usées.

Quand je repense à toi, je me dis que l'amour
Ce conducteur d'émoi, des mois, dure toujours
Il se fait tard mon ange, et il me faut partir
Chasser de mon esprit les milles doux souvenirs
Qui reviennent au galop, la charge est héroïque
Qui me triturent le corps quand j'imagine sur moi
Ta peau, mon doux trésor, me revoilà lyrique
Comme au tout premier jour, quand tu m'as dit Fais-moi
L'amour, l'amour, l'amour, serre-moi fort dans tes bras
Comme au tout dernier jour, quand je t'ai dit crois-moi …

Le temps peut s'écouler, mais jamais il n'aura
D'emprise sur ce qui coule de toi à moi
Si je verse une larme, en écrivant ces mots
Ce n'est pas par tristesse, j'ai juste un peu moins chaud
Que ce fameux matin où j'ai posé les yeux
Sur ma belle sirène au regard amoureux
Je revis, je revois, je ressens comme hier
Ta passion, tes éclats, comme tu étais entière !
A pleine bouche, cœur plein, tu aimais à m'aimer
Follement, mon amour, à jamais sont ancrés …

Tes baisers, tes silences, ta fougue et ta douleur
Quand est venu le temps de nous dire au revoir
Il n'est plus dur murmure que celui de l'odeur
D'un baiser tout salé, qui vient clore une Histoire
D'amour qui finit mal …
Particules liées, destins croisés, je t'ai laissée …
Parce que …

Quand je repense à toi, je me dis que l'amour
Quand je repense à toi, je me dis
Quand je repense à toi
Quand je repense
A toi.


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Il est un temps pour tout
Il est temps d'éteindre la lumière.

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Et dans le noir, entrevoir le Bleu ... dernière vague d'étoiles.

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

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"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE