Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
PARADIS TERRESTRE
Les fenêtres s'ouvraient sur les branches, Le long du mur grimpait un beau jasmin. Nous étions des gens privilégiés Les fenêtres s’ouvraient sur les branches Le parrfum penetré dans la chambre à coucher.
Un geant murier chargé de mures blanches, Des milliers d’oiseaux, perchés sur ses branches, Chantaient le matin, lorsque nous nous réveillons, C’était un paradis terrestre, un cadeau offert de cieux.
Mon chat Mickey se prenait pour le roi du village, Tous les autres chats avaient peur de lui, Lorsqu’il arrivait s’éloignaient de son passage Avec son miaulement roque de chat en furie.
J'étais aussi heureuse, que tous ces oiseaux Je les imitai, je chantai comme eux, Et dans mon jardin, je soignai mes fleurs, De mille variétés et de mille couleurs.
Le soir à la fraicheur, les joueurs de pétanques, Devant notre villa jouaient quelques instants, Dédé, Antonio de Fina et Antonio Tenza, Taus les amateurs s'arrêtaient en passant
Ma Mimie sur mes genoux, devant mon trottoir, Nous les regardions avec beaucoup d'émerveillement. Que me reste t'll, de ce grand bonheur ! Que des souvenirs et un pincement au cœur,
Tous ces beaux moments ne sont qu'illusions, Que mon âme regrette et que mes yeux pleurent Et que je garderais, profond dans mon cœur !
Paquita
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