Du haut des collines de la vie

Que vois je du haut de ces collines abruptes et décharnées ?
Les affres des souffrances humaines, des enfants qui succombent,
Des villes assiégées détruites sous les bombes,
Ces larmes de sang qui recouvrent les tombes
Ces tourments d’amour enfouis sous les décombres
Et les plumes des poètes qui pleurent sur l’humanité

Qu’entends je du haut des collines de l’ennui ?
Les dépendances, la surconsommation à outrance,
Les tristesses, la liberté privé de son droit d’existence
les claquements de bottes des donneurs de bonne conscience,
Ces vestiges d’un passé à jamais inscrit aux noires alliances
Et l’encre des poètes qui fustigent toutes les formes de mépris

Qu’aimerais je entendre du haut de ses collines de la vie ?
De mots d’amours comme des bouquets aux mille senteurs
Des grondement de pensées qui enivrent les cœurs,
des musiques de tendresses aux miroirs du bonheur,
La cohésion humaine et la paix aux déserts en fleurs,
Une seule forme de langage en vers et en poésie…

Qu’aimerais je voir du haut des collines merveilleuses de la vie?
Des éclats de mots de savoirs aux mille couleurs
Des citadelles de la paix en nos âmes exaltées
Des larmes de joies aux mots d’amants aux douces saveurs,
à l’encrier des passions qu’un souvenir vient réveiller
et la reconnaissance à l’inspiration des poètes de la nuit...

il suffit que je monte le sentier qui mène jusqu'ici,
auprès des nuages auprès des plumes si fécondes,
que je laisse l'encrier qui ose la vérité qui lui incombe
s'abreuver de vers du haut des collines de la vie
il suffit de monter d'un pas décidé, jusqu'ici,
pour me rapprocher un peu plus du plus nobles des paradis...