SUR UNE SONATINE DE BEETHOVEN (N°18- LA CAILLE)

Trois notes… le refrain s’élance en allegro,
S’envole, file, se répète, cascade dansante…
Mutine, friponne, capricieuse, changeante,
L’oiselle nous oblige à sa suite !
Où donc court-elle ainsi dans un déluge de rythmes
Qui vous embrassent et vous embrasent,
Eblouissante, étincelante aux couleurs des aurores…
Et je cours avec elle du grave à l’aigu…
Poursuite effrénée, à l’envers à l’endroit,
Mes pieds devenus notes sur le clavier des sons…
Et mon cœur en émoi de jeunesse en chansons…

http://www.youtube.com/watch?v=FToI2ic4OHA



Anne DE MAY
6 novembre 2013

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