La sueur du poète est dure
Comme du sang qui a séché
Sur l’immémoriale blessure
D’un genou de môme écorché.
L’enfant oublie comme il tombe
Le jeu fait mal moins que l’ennui
Poète pissant sur sa tombe
Avant que survienne la nuit.
L’écume du poète est flamme
Qui nourrit sa bouche de vœux
Réduisant en cendres le drame
Dont il recouvre ses cheveux.
J’ai vu la jeune poétesse
La chevelure teinte en gris
Qui chante et pleure la caresse
D’un cœur qui bat sous ses débris.
A.Alloun.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!