Je t’ai vu ce matin et tu n’étais pas seul
Je t’ai vu ce matin et ce fut le linceul
De mes derniers espoirs, ma secrète espérance,
J’ai vu mourir là ma toute dernière chance.
Bras autour de ton cou, il semblait si heureux
Et toi, tu souriais, tu étais radieux,
Et moi j’étais si loin, et moi je n’étais plus
Qu’un point dans l’océan de cet amour déçu.
Oui, tu es devenu un pic inaccessible,
Non, plus rien entre nous ne sera plus possible.
Il vaut mieux que je parte, enfin, et pour de bon.
Le plus grand amour de ma vie, que j’aie pu vivre,
Est bien mort, et désormais, je ne veux plus suivre
Ce sentier de chagrin. J’effacerai ton nom.
Le 7 octobre 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)