Je vous suis pas à pas, mon cher ami Opan
Mes babouches voilant ma malhabile allure
Et si mes vers mi-sots me gonflent comme un paon
C’est qu’ils grouillent chez-moi, des pieds à l’encolure.
Et à propos de nef, mon bateau ancien
Que l’on veut découvreur, comme la Caravelle
Il ne vogue qu’au mot péripatéticien
Guettant le port chenu de quelque idée nouvelle.
Ne m’en voulez-donc pas qu’en mon lointain pays
Je voulusse accrocher votre estoc en breloque
Tantôt, je ne savais dialogues faillis
Pour le bel avenir du genre soliloque.
Convenons qu’il est mieux d’abuser du toupet
A L’endroit de « l’Eden » selon cette formule
Où chacun librement peut jouer du clapet
Et rêver convertir à nos jeux maint émule.
Mais il est temps pour nous de vider ce Cahors
Que les nazes d’anglais n’auront point à leur table
Vous me savez frileux, il fait si froid dehors
Sans vin autant vanter l’oasis confortable…
Et louange laissons mûrir encore un peu
Nous sommes troubadours, rejetons de bohême
Allumons à défaut de flambeaux un grand feu
Et je vous dirai qui..... Des poétesses j’aime.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!