Le seul mépris que je cultive
Va, exclusif, aux dictateurs
Non aux malades (sur ma rive)
Qui sont si laids bonimenteurs
Syndrome, syndrome, syndrome…

Mes Argan, s’ils se reconnaissent
M’agacent moins que les Césars
Qui, eux, vampires se repaissent
Tant du croissant que du bâtard
Tous les chemins mènent ad Rome…

Arrêtez-donc votre grimage
Gardez pour vous vos mauvais cours
La poésie est un bocage
Où l’oiseau chante ses AMOURS !!!!
En baisodrome, hors baisodrome…

Châtiez-donc votre langage
Et l’orthodrome en vos parcours
La poésie est un rivage
Où NU s’exhibe le discours
Et sans chondrome et sans chondrome…

Et le mépris que je cultive
Est exclusif aux dictateurs
Non aux malades (sur ma rive)
Argan et laids bonimenteurs
Syndrome, syndrome, syndrome !
A. Alloun.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!