Le chemin de la foi fut pour moi périlleux
Quand bien même truffé des puissants gyrophares
Des grands philosophes aux biais pointilleux
Et des commentateurs suivis de leurs fanfares.

Maïmona connaît Dieu qui connaît Maïmona
Qui m’offrit de bon cœur son étoupe et sa flamme
Mais son feu en mon feu dans l’émoi détona
Fragmentant ma raison sur le front du calame.

Et je cherche en mon cœur et j’y recherche Dieu
N’ayant pu le trouver dans la loge du drame
Existentiel qui est encore ce haut-lieu
Où l’on prétend saisir les mystères de l’âme.
A.Alloun.
* Maïmona connaît Dieu qui connaît Maïmona : boutade populaire pour dire la foi du charbonnier.


P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
Voilà qui est fait, ça vaut ce que ça vaut !

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!