Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
178 utilisateur(s) en ligne (dont 159 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 177

Sybilla, plus...
Choisissez
louve blanche et son marko
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Faux pas
Enregistrez-vous pour poster

A plat Sujet précédent | Sujet suivant
Expéditeur Conversation
christalid01
Envoyé le :  24/7/2013 20:06
Plume d'argent
Inscrit le: 6/6/2013
De: In the mood for love
Envois: 229
Faux pas
Encore une fois
Tout est fini
Les portes sont refermées
Sur
Le front de mes défaites

Bien sûr
Rien n’est nouveau

Pas l’âcre odeur d’une peine inutile
Pas davantage le bruit infamant des chuchotements dérisoires

Tout est familier

Les têtes alignées dans la mire
Le chasseur qui guette, sûr de son piège
Les leurres qui nous poussent à nous vendre

Tout est là, sur la table

Chacun se penche sur des abîmes
Qui lui sont offerts contre sa vie
Et chacun tente sa chance
Le filet ne retient que ceux
Qui n’ont rien emporté

Bien sûr

Rien d’étonnant
Dans l’indifférence gênée de ceux qui souffrent
Chacun son cancer
Plus propre et plus lisse
Pour chacun d’entre nous

Esprits ineptes
Dans un corps inapte

Familiers encore
Les murs blancs
Sur lesquels glisse la folie
Elégante et souveraine
Ses cheveux en désordre
Entre lesquels glisse mes doigts
Maladroits

Familiers toujours
Les désordres subtils dans les esprit décalés
Les computers fous
Les ricanement programmés
Les mords écumants
Entre les mâchoires crispées

Les portes sont refermées
Tout est bien qui fini mal
Une fois de plus rien n’est changé
C’est encore la mort du cheval

Les vautours en silence
Me frôlent avec insolence

Leur bec prêt à déchirer
Mes entrailles douloureuses

Le souffle court, je cherche
L’issue providentielle
Elle est absente
Inexistante

Il faudra toujours marcher ainsi
L’échine courbée
Sous le poids des honneurs perdus
Et vénérer ces baisers
Qui passent sans pourtant
Daigner un regard

Parfois
La lumière
Très vite
Sur ses ailes
L’espoir
Très bref
Chaque fois
S’évanouit

La spirale est là qui sur nous veille
Accélère le temps
Aspire nos espoirs

Toujours la même baiser
Sur la vitre polie
Mais froide
Qui s‘éternise

Reste-t-il encore assez d'excuses
Pour nourrir mon indulgence ?

Combien encore de mots-prétextes
Excisés
De ma chair
Propre et blanche
Vendus
Contre ces certitudes
Bafouées ?

Tout est fini
Les marionnettes
Sont affairées
Elles m’oublient
Il me reste
A disparaître
Entre deux pages


----------------
Christophe

A plat Sujet précédent | Sujet suivant

Sujet :  Expéditeur Date
 » Faux pas christalid01 24/7/2013 20:06
     Re: Faux pas candidao 24/7/2013 20:43
     Re: Faux pas franie 26/7/2013 9:00
       Re: Faux pas Francine 31/7/2013 4:01
         Re: Faux pas nadouche 31/7/2013 4:34

Enregistrez-vous pour poster