D’un précoce mépris cent miroirs sont brisés
Pour un peu assagir leurs reflets funambules
Et d’un tardif dédain autant sont remisés
Dans l’espoir de larguer leurs effets somnambules.
Plus que mes yeux mon cœur doit rechercher ce tain
Où sans réflexion l'on s'admire [en étoile
Et atome visible] en les yeux nus du saint
Par-delĂ le linceul ou tout cynique voile.
Mais le temps devenu rouage menstruel
M’aveugle bien souvent du vermeil de l’athée
Et mes doutes rincés en tout mon rituel
Me révèlent au mieux l’image de protée.
A.Alloun
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!