Si l’angoisse me prend lorsque la nuit arrive
C’est que j’ai peur parfois de ne plus être lÃ
Au matin qui viendra pour regarder l’eau vive
Qui purifie ton corps de nos derniers ébats.
Et puis, chaque matin, lorsque le jour se lève
Je regarde le ciel au plus profond du bleu
Et au premier soupir s’échappant de tes lèvres
Je dépose un baiser très tendre et langoureux.
Alors, ouvrant ta bouche, tes dents se font charnelles
Et réveillent en moi un violent désir
Le même qu’autrefois quand tu étais pucelle
Où nous avons connu notre premier plaisir.
Comme j’aimerais tant que tout cela revienne
Et que ces doux plaisirs soient mieux que sentiments
Combien j’aimerais tant que toi tu t’en souviennes
Et qu’à tous tes désirs, je sois nouvel amant.
Chibani