Les draps de satin,
Solitude, égarée dans le marasme hautain
En quête, de lendemains en alexandrins
D'une lumière naturelle, de pluies et de vents
Au fond de son alcôve, se morfond.
La caresse d'un courant d'air, fait frissonner sa peau
Dans ses yeux, toute la mélancolie du temps qui file
Près d'elle une missive, couverte de lignes
Ecrites à dessein, du bout des seins.
Ses pensées la projettent, dans les brumes matinales
Etoles d'air et de vapeur, qui chapeautent les vignobles
Loin des cauchemars et du cafard des couches tard
A la recherche d'un coin de ciel, sans fard.
Dans le fouillis de l'étoffe soyeuse
Se dessinent, ses courbes harmonieuses
Songeuse ou boudeuse, sa moue
Trahit son angoisse du présent.
A la rencontre d'un passé, simple comme les siens
De vérité et d'authenticité, ses vers se complaisent
Loin de ce monde superficiel, qui cache mal
Son mal de vivre, sous les strass et les paillettes.
Dehors, la nuit se retire en catimini
Parée de sa seule beauté
Dans la douceur, des draps de satin
Solitude, c'est endormi.
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"