Au bout des jours de nuit et des nuits blanches des jours
Je continue à souffrir de la fin du bonheur
Que j’ai connu avec lui, et dans mon pauvre cœur
Brûle ma peine et tout ce qui tourne autour.

Seul, je suis seul, et je cherche à me faire illusion,
Isolé dans ce chalet, il n’y a que Nature
Qui puisse atténuer la rage de mes blessures,
Avec les oiseaux, les écureuils en compagnons.

La tristesse me broie, une interne solitude,
Et l’absence d’un écho serein à mes propos,
Rien qu’enfantillages dans les gestes et dans les mots,
Me lassent à la fin et font haïr l’habitude.

Tes bavardages inutiles et incongrus,
Que je ne supporte plus, du matin jusqu’au soir,
Me rongent la tête et me poussent au désespoir,
Me donnent envie de fuir chez les coquecigrues.

Juste un moment de calme ou juste un peu de silence,
Solitude sereine et non pas isolement,
Communion avec la Nature, tout simplement,
Et ne plus connaître cette dure ambivalence.

Mon Ami, que fais tu de ton ami, malheureux ?
Tes vacances sont belles et tu es dans un beau songe,
Mais tu ne vois plus le cruel chagrin qui me ronge,
Ton regard distrait ignore mes yeux douloureux.

Comme je t’aime d’amour, je te pardonne tout,
J’accepte de ne pas vivre pour te voir sourire,
Mais parfois, quand cela est trop dur, je dois écrire
Pour ne pas te quitter et m’en aller n’importe où.

Le 20 septembre 2006

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)