Mes pensées se meurent, je nage dans le vide
les mots se dispersent, ma feuille reste blanche,
je vis dans le néant avec ma plume aride
tout marche au ralenti d'un doute en avalanche...
Le regard si fuyant, le nez dans le ciel noir,
et je cherche en trouvant la rime si bancale
que ma main doit gommer avec grand désespoir,
car mon encre a perdu l'ardeur grammaticale...
Le verbe conjugué, les fautes vagabondent,
et la lune sourit devant de tels désastres,
à force de penser toute mes idées grondent
dans un silence fou où s'enivrent les astres...
Donc je cherche un ami, pour écrire en duo,
lorsque les esprits vont, toutes rimes explosent,
les vers deviennent beaux, les âmes ex-æquo,
pour naître en poésie et loin de toute prose...
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***