Il avait beau prier, le soir, dans sa prison
Lui qui n'avait jamais tué, pour aucune raison
Il avait beau clamer, despéré, son innoncence
Crier, pour enfin parvenir au silence
Rien ne changera demain, rien ne changera demain
A genoux, chaque nuit, les yeux levés au Ciel,
Les mains jointes, des larmes dans les yeux
Et dans la tête, des rires cruels.

Les heures sont longues
Quand la mort nous attend
Le temps est comme dague
Surtout lorsqu'on est innocent.

Il pensait que peut-être bientôt il serait sauf
Après tout, de tous ces crimes il n'avait commis la faute
Il pensait que demain on lui dirait en apostrophe
« Et toi! Tu es sauvé! Rentre chez toi la tête haute »
Mais il pensait aussi aux cris des gens qui le verraient
Le lendemain matin, lentement, monter l'escalier.

toutes critiques bienvenues

ANOnyME

Le poème que j'ai originalement écrit est "les heures d'un innocent"

Les heures sont longues
Quand la mort nous attend
Le temps est comme dague
Surtout lorsqu'on est innocent.

Mais devant rentre un poeme a ma prof de français, je pense ne pas pouvoir présenter quelque chose d'aussi cours, je l'ai donc allongé.

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