center>Les heures tombent
Et la voix inquiétante du vent
Glisse des mots dans l'ombre
Et le rire fou des deux amants
Puis tout se confond
Le monde se ferme sans bruit
Dans les ténèbres du fond
Un silence qui pleure dans la nuit
Et vous soutenez-moi...
Vers cet inaccessible espoir
J'entends monter vos voix
Dans la nuit sans rien voir
L'ombre étreint mon coeur
Les paupières sont rougies
Et mes yeux qui pleurent
Se ferment alors à demi
A présent ce n'est plus le même jour
Pourtant c'est encore la même scène
Et puis un nouveau soir se traîne
Comme on entend un bruit sourd
Et vous soutenez-moi...
Aux poids des larmes apeurées
J'entends revenir vos voix
Aux battements de la divinité
Et vous soutenez-moi...
Quelqu'un passe et ne me vois pas
Où s'en va l'ombre qui me suit ?
Une étoile morte qui brille
Tout s'illumine et meurt
Et au son des cris la lumière se fend
L'ombre ravale l'enfant rêveur
Des soirs où il fait mauvais temps.
Camille.P
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet