LĂ -haut chez Europa je fouille le soleil
D’un regard circonspect
Objet du gris respect
Des dermes peaufinés et des âmes blafardes…
Par trop de sols pleureurs et plafonds hallebardes.
Là -bas au Sahara j’éclate le soleil
D’une ride frontale
Déférence totale
Des sorciers déminés devant les bleus du sort…
C’est vrai que devient plomb le fabuleux trésor.
S’évacuent les eaux dans l’un ou l’autre sens
Où lave poète tous les sens de ses sens
Imposant son pastel Ă la jouvence blonde
Et fardant d’indigo le visage du monde.
Adieu le surréel brisant les servitudes
Adieu le bon griot des vieilles négritudes
L’on ne chante et danse qu’au gré du carnaval
Qui fait rire et pleurer le village global.
A.Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!